Si c’est gratuit, c’est que vous êtes le produit.

Vous la connaissez cette phrase non ?

Elle prend tout son sens à l’ère de l’information et de l’attention dont je vous ai déjà parlé dans mon précédent article.

Facebook gagne par exemple a gagné $19,4 par utilisateurs européens et $62,23 par utilisateurs Nord – Américains sur l’année 2016 en revendant des informations afin de cibler au mieux les publicités que vous voyez quand vous vous connectez gratuitement sur ce réseau social. Sympa comme revenu non ? (source)

Mais la question se pose également sur les journaux que l’on nous distribue gratuitement le matin. Vous savez, les journaux où il y a plus de publicités que d’informations pertinentes et intéressantes. 🙂 Publicités ciblées en fonction de votre lieu géographique sinon ce n’est pas drôle.

Doit-on cependant arrêter de prendre ce qui est gratuit ?

Le débat est ouvert. Qu’en pensez-vous?

4 commentaires sur “Si c’est gratuit, c’est que vous êtes le produit.”

    1. Tiens, pour le coup, c’est moi qui ne la connaissait pas celle-là.
      Mais ce qui est intéressant, c’est que si maintenant on te donne un échantillon d’un produit dans la rue, tu vas aussi te sentir redevable (plus ou moins bien sur). Donc est-ce l’argent qui est une reconnaissance de dette, ou l’échange (don, temps, produits) entre deux personnes / entités ?

      1. Exact si c’est gratuit on est le produit et on peut se sentir redevable, bien vu !
        Pour ta question, je mettrais le don dans une catégorie à part (et belle !). Je mettrais l’échange (au sens de troc) hors de la catégorie dette parce que les 2 parties ont une contrepartie immédiate.
        Je mettrais l’argent dans la catégorie dette, comme les emprunts (quand on possède de l’argent on est créancier et quelqu’un a une dette envers nous).

        On peut aussi considérer l’argent comme une monnaie d’échange bien sûr, un système permettant d’échanger en « gagnant-gagnant ».

        C’est une question de point de vue, à mon sens l’argent c’est de la dette car les premiers billets de banque se sont substitués aux titres de créances qui existaient jadis (exemple dans Madame Bovary de Flaubert)

    2. Check your email to confirm your subscription.

      A mon sens l’échange n’est pas une reconnaissance de dette. Si on échange avec quelqu’un, c’est parce qu’on le veut bien. Un échange peut être enrichissant sur le plan spirituel pour tout le monde. A condition de ne pas se laisser manipuler…

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